Il est essentiel de disposer d’une vision historique globale du monde, d’une connaissance générale des disciplines et des thèmes utilisés pour argumenter des théories, d’un jugement impartial, d’une étude de tous les supports historiques et surtout, le point fondamental, de réviser tous les dogmes historiques, préhistoriques, archéo-paléontologiques inculqués sur les bancs des Ecoles, des Universités, des Facultés et des Instituts.
L’ambition aventureuse de la Préhistoire, de l’Archéologie, de l’Anthropologie et de la Paléontologie est de défier le temps et l’espace et pire, en retraçant le périple de la Vie, elles se placent en témoin de la Création. Elles créent, tel Dieu, le déroulement de la Vie ! Erigée sur des bases fragiles et errant dans une mauvaise direction, ces diverses disciplines [Préhistoire, Archéologie, Anthropologie, Paléontologie, Histoire, etc.] titubent due à l’ivresse de leur suffisance ou de leur ignorance. Les restes matériels « préhistoriques » [débris osseux, de poteries, d’outils, etc.] demeurent les seuls éléments d'études dont s’accommodent les spécialistes de l’Histoire [Préhistoriens, Archéologues, etc.]. Ces vestiges souscrivent l’imagination fertile de ces derniers à inventer l’origine de l’Homme, à reconstituer son mode de vie et sa métamorphose dans son environnement.
Faire des reconstitutions « absolues » des caractères humains sur des restes aussi anciens afin de pratiquer des comparaisons avec les espèces simiennes actuelles relève de l’imaginaire. Cet embarras est à l’origine de débats sur les mécanismes de l’Evolution qui a pour fondement l’interprétation des fossiles conservés dans les schistes de Burgess. L’archéologie est proclamée la science des débris et s’écrit alors aussi rapidement que les débris sont ramenés au jour.
En conséquence, une autre classification de la Préhistoire cerne l’Homme dans son ensemble selon un tableau fort différent. Une chronologie de grandes périodes et subdivisions archéologiques révèle, d’une part une aire de distribution géographique, et d’autre part, caractérise la genèse de l’Homme [son développement social, économique et culturel] est minutieusement décrit dans cet ouvrage.
Animaliser l’Homme afin de lui soustraire toute notion de responsabilité, c’est égarer l’Humanité. Quoi de plus sournois que de faire croire que l’Homme est un animal descendant d’un Pongidae [grand singe] et que sa présence sur Terre est un accident !
Il est temps de réfléchir et d'inculquer des disciplines en accord avec la raison humaine, de confronter les idées sur des bases scientifiques, de permettre à l’Homme d’appréhender son Histoire et surtout d’échapper à un monolithisme monoscripte des sciences du passé actuellement en vigueur.