Ethologiquement Homo sapiens [« homme savant »], généralement désigné par « homme moderne », « homme », « homme anatomiquement moderne », « humain » ou encore « être humain » est, par excellence, une créature unique en son genre dans le règne animal.
Les interprétations automatiques de la part des spécialistes [archéologues, préhistoriens, paléoanthropologues, etc.] concernant les temps anciens [Préhistoire] suscitent une insatisfaction intellectuelle. Dès lors, cette dernière pousse à revoir, à soumettre à une nouvelle approche les démarches, les conclusions, les dogmes habituels de l’archéologie, de la préhistoire, de la paléoanthropologie et de l’anthropologie en posant, par exemple, le rôle heuristique central de l’industrie lithique. Cette dernière, lorsqu’elle est vraiment constatée, ne relève-t-elle pas d’une chronologie beaucoup plus récente, celle de la « Protohistoire » et intéressant une aire de distribution géographique nouvellement colonisée par l’Homo sapiens comme l’Afrique, l’Europe, une grande partie de l’Asie et le continent américain ?
Avant les cinquante derniers millénaires, quelle que soit la nature des gisements en archéologie préhistorique, nous ne connaissons pour eux rien de l'industrie et des matériaux caractéristiques humains [outils, instruments métalliques, d'os ou d'ivoire, céramique, etc.]. En dehors de ce que les spécialistes [archéologues, préhistoriens, paléoanthropologues, etc.] nomment « matériel de pierre » ou « matériel lithique » rien n'est parvenu jusqu'à nous. Dès lors, la réalité des Hominidés [famille de Primates supérieurs comprenant l'homme moderne et ses « cousins » et ancêtres fossiles : Australopithèques, Paranthropes, Pithécanthropes et Homo] est des plus hypothétiques. Leur inexistence ne paraît-elle pas s’établir d’elle-même et de manière des plus évidentes ?