Dans cet univers de quotidien oppressant ou de guerres civiles larvées, les seins de Claire sont un fanal allumé pour le narrateur. Grâce à eux, il passe aussi bien au travers des balles qu'au travers de la vie.
Mélange d'univers à la Enki Bilal et de monde tendre et romantique où l'on se dit encore « je t'aime ».
Il ne s'agit plus d'attributs érotiques mais de la seule bouée dans une vie perdue d'avance où l'on part toujours perdant.
Errances automobiles, fantasmes en projection sur les pare-brise des jours, ce texte parle d'amour fou et d'oppression folle.
Mots portés en rafale sur un clavier d'ordinateur, seul réverbère de la nuit, cette nouvelle a le rythme de tous les jours, les expressions de tous les jours.
Une recherche d'amour qui est en fait une tentative de fraternité.