« Vous êtes catholique, fervent pratiquant de votre religion, monsieur de Malay. Lysis, ma soeur que vous voulez épouser, est païenne. Elle doit le rester. C'est à cette condition que je vous accorde sa main. De plus, votre mariage ne sera pas célébré à l'église. Une simple cérémonie civile légalisera la situation ».
Jean de Malay ne peut accepter ces conditions qui lui sont imposées par Irène Dormier ; celle-ci a élevé Lysis et son frère Hélos dans le plus profond paganisme. Elle rejette la pratique de toute religion, contestant qu'elle puisse être un soutien aux heures de faiblesse et une consolation dans les inévitables épreuves de l'existence.
Plutôt que de renier sa foi, Jean préfère rompre avec Lysis. C'est la séparation, mais la vie remettra plus tard en présence les deux jeunes gens dans des circonstances tout autres. Et Irène, à l'approche de la mort, sollicitera d'eux le pardon de ses erreurs et même... d'un crime.