Après sa résurrection, Jésus-Christ n'est pas monté au ciel directement, mais il est resté 40 jours sur terre. C'est un temps considérable, lorsqu'on considère qu'il n'est apparu qu'une dizaine de fois à ses disciples, et chaque fois assez brièvement, sauf lors de son cheminement avec les deux pèlerins d'Emmaüs. Wiliam Hanna (1808-1882), qui était un théologien écossais, s'est penché sur cette période mystérieuse de la vie du Sauveur. Son ouvrage a été remarquablement bien traduit par Élie Castel (1829-1906), pasteur toulousain, qui y a de plus rajouté une longue introduction montrant l'inanité d'une théorie d'Ernest Renan alors en vogue, dite théorie des visions, laquelle prétendait que Jésus n'était pas ressuscité physiquement, mais que ses disciples avaient seulement cru le voir. En résumé, les Quarante jours après la Résurrection, restent toujours pour le lecteur contemporain un modèle de la meilleure apologétique qui ait été écrite, dans la défense du plus grand événement de l'histoire humaine. Cette numérisation ThéoTeX reproduit le texte de 1867.