Pour s'évader, pour tourner la page et surtout, pour faire la paix avec lui-même, l'auteur s'appuie sur son stylo-bille et écrit, décrit ses maux. L'encre agit comme une thérapie dont on perçoit les électrochocs ou les analgésiques selon le cas.
Le lecteur perçoit ce qui fut la détresse et la solitude d'un taiseux, les volutes infernales des idées noires qui tournent et tournent dans la tête, avant de trouver l'issue par où s'extraire enfin.
Si elle ne chante pas, sa poésie est rythmée et son tempo s'impose aisément. Le phrasé est méridional, quelques expressions typiquement provençales, le tout sent bon la garrigue ou la banlieue de Marseille, l'une et l'autre si souvent voisines.
Cette lecture propose de découvrir le parcours atypique d'un homme tombé et qui se relève après avoir accepté une main tendue, puis d'autres ensuite. Une véritable leçon d'optimisme.