Ceux qui ont accordé quelque attention aux pratiques de notre tribunal littéraire se sont assurément aperçus qu’au moyen de certaines fictions légales semblables à celles de Westminster-Hall, nous arrivons souvent à prendre connaissance d’affaires qui ne rentrent pas strictement dans les limites de notre compétence primitive. Nous avons donc à peine besoin de dire que, dans le cas présent, M. Périer est uniquement un Richard Roe 1dont il ne sera plus fait mention dans aucune des phases successives de la procédure et dont le nom n’est introduit ici qu’à seule fin d’amener Machiavel devant la Cour. Nous doutons que, dans l’histoire littéraire, aucun nom soit aussi généralement odieux que celui de l’homme dont nous nous proposons aujourd’hui d’examiner le caractère et les écrits.