Au début du siècle, une petite pension sur la Riviera. Grand émoi chez les clients de l'établissement : l'épouse d'un des pensionnaires, Mme Henriette, est partie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité. Et il ne trouvera comme alliée qu'une vieille dame anglaise sèche et distinguée. C'est elle qui, au cours d'une longue conversation, lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle...
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau) est le titre d'une nouvelle de l'écrivain autrichien Stefan Zweig, publiée pour la première fois en 1927 dans le recueil La Confusion des sentiments (Verwirrung der Gefühle) avec cette nouvelle éponyme et Destruction d'un coeur (Untergang eines Herzens). L'idée du récit d'une femme en une journée a été inspirée à l'auteur par le roman épistolaire de la Princesse de Salm, Vingt-quatre heures d'une femme sensible, publié en 1824.