Toute chose en ce monde a connu un commencement. Parrainage de la vie, les "il était une fois", bercent les plus belles histoires.
Abraham connut l'amour, Adam connut l'amour, l'agneau inspire l'amour, la compassion et se rassemble dans la présence sacrée de ses ailes.
D'une manière générale, on peut prétendre que la théophanie, la salvation, la croyance, (même) la dualité et l'arkhé sont des notions similaires au don d'amour.
La théophanie, exprime un amour direct entre Dieu et sa créature. Il s'agit d'une manifestation divine, la révélation d'un message. Ce message, parfois avertissement aide l'Homme a se procurer le salut spirituel, et Bernard Vidal, dans l'Histoire de la Chimie (publiée en 1985, collection Que sais-je ? aux P.U.F., p.23) résume fort bien la salvation : "C'est en quelque sorte en participant au perfectionnement de la matière [...], qu'il assure son propre salut." De là en découle, la croyance dont outre le sentiment intense de foi met à l'épreuve le sceptique. Celui-ci confirme ou infirme la thèse ou l'hypothèse d'une croyance religieuse, scientifique, superstitieuse ou autre, et également certains objets d'étude de l'anthropologie culturelle. Cette adhésion aux rythmes universels de la connaissance peut parfois rencontrer un certain dualisme. Cette notion philosophique remet en question le système de l'autorité.
Ces quatre notions peuvent se fusionner dans l'arkhé, à la fois : le commencement (l'originaire) et le commandement (l'autorité).
Il est bon de se pencher sur les mécanismes d'un commencement, pour pouvoir par la suite, résoudre de trop grandes dualités.