Pierre Dumont est aimé par Diane Blok. Chez les Dumont, la folie guette: le père de Pierre, un ancien colonel, est dans un asile où il écrit chaque jour une lettre à la Marquise de Pompadour. Chez les Blok, «on se suicide beaucoup»: le père de Diane s’est ôté la vie lors d’une soirée mondaine. Diane souhaiterait mener une vie bourgeoise et conventionnelle. Pierre, l’écorché vif, le ricaneur anti-conformiste et désabusé, se plaît à railler ces «médiocrités paisibles». Il vit une passion dévorante pour Arthur Bruggle, un pianiste venu d’Amérique comme laveur de vaisselle. Cet amour pour son «frère de lumière», vers qui tendront tous les (im)possibles, le mènera au désespoir puis à la mort.