"Dans mes bons jours, j'enfilais mes vêtements féminins et ma poitrine. Je mettais même parfois un peu de couleur sur mon visage et ça me faisait un bien fou. J'avais le sentiment de m'écouter enfin et de prendre soin de moi. Dans les mauvais jours, je me disais à quoi bon, je laissais la nature reprendre le dessus et me couvrir de poils. Une oscillation permanente entre l'espoir de devenir ce que j'étais à l'intérieur et un découragement profond face aux lois de la nature."
Ana a mis fin à ses jours à l'âge de 23 ans. Quelques écrits sur son PC m'ont décidée à écrire un témoignage de sa vie.