Ce traité politique, écrit alors que l'Italie est divisée en multiples principautés, nous expose l'art et la manière de gouverner en jouant habilement des humeurs antagonistes du peuple et des grands, au moyen d'une politique sachant faire usage aussi bien des lois que de la force et de la ruse. «Le Prince» a souvent été accusé d'immoralisme, donnant lieu à l'épithète machiavélique, bien qu'il ait été aussi loué comme traité politique, par exemple par Jean-Jacques Rousseau, qui en faisait le «livre des républicains».