Marcellin Fournier a près de 44 ans lorsqu'il est appelé à la guerre. Il laisse sa femme, ses deux enfants et son village de Haute-Loire, pour entrer dans le 103e Régiment d'infanterie territorial.
Dès son départ, il relate ses impressions dans deux carnets manuscrits parvenus jusqu'à nous.
De mars à août 1915, on suit son incorporation, ses missions de coursier cycliste pour sa compagnie, le quotidien d'un Poilu qui a eu la chance de ne pas devoir combattre en première ligne. On partage aussi ses peines au décès de sa mère.
Dans sa roue, on suit ses promenades, son enthousiasme à visiter la chocolaterie Menier, les grands magasins de Paris, les Invalides, la campagne autour de la Marne, la ville de Rouen, etc.