Le château des Épines n’était qu’une grande et vieille maison, dans une situation pittoresque, sur un coteau qui domine la jolie rivière le Loiret et faisant partie autrefois d’un vaste domaine, divisé depuis cent ans.
Le nom de château lui avait été décerné au dix-huitième siècle, quand on l’avait séparée du château véritable, dont elle formait le bâtiment principal des communs.
Elle ne justifiait cet apanage honorifique par aucun luxe ; mais elle l’expliquait par son attitude fière, par cet air d’orgueil que les valets perpétuent, quand les maîtres se sont vulgarisés.