En 1925, lorsque je suis née, les automobiles étaient peu nombreuses et se démarraient à la manivelle. Le cinéma était encore muet et les femmes n'avaient pas le droit de vote ni celui d'avoir un compte en banque sans l'autorisation de leur mari. Celles qui vivaient leur vie de manière indépendante étaient rares, et en dehors du mariage leur existence sociale était très limitée.
J'ai eu la chance d'avoir le "don de la beauté", et comme l'a dit un jour un grand homme que j'ai connu, la beauté a été pour moi un passeport qui m'a ouvert bien des portes.
Pourtant, en tant que femme, il m'a fallu constamment faire preuve d'obstination et de volonté pour préserver ma liberté et suivre le chemin dont j'ai décidé chaque pas moi-même.