La vieille de son départ, en 2013, Benoît XVI déclara que "Dieu ne laissera pas couler son église (...) il y a eu aussi des moments pas faciles, dans lesquels les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l'histoire de l'Eglise, et le Seigneur semblait dormir", ajoutant ensuite "Je suis vraiment ému et je vois l'Eglise vivante". En conclusion, il termina par ses mots lourds de significations pour son successeur, "j'ai toujours su que la barque de l'Eglise n'est pas mienne, n'est pas notre mais qu'elle est sa barque et qu'Il ne la laisse pas couler".
A l'époque, les propos du pape m'ont fait penser à un texte extraordinaire de l'abbé Augustin Lemann qui relatait la chute de Sennachérib, le roi de Ninive. C'est "le dénouement de la persécution" que l'on peut lire sur le site des Amis du Christ Roi de France.
L'abbé analyse le huitième chapitre du livre d'Isaïe et semble y découvrir la stratégie de Satan afin de dominer le monde et surtout "l'intervention divine" pour y mettre fin. Car l'objectif de Satan est de faire croire que tout est perdus pour nous, mais sachez que Dieu intervient toujours pour vaincre le mal. Augustin Lehman assimile Sennachérib à un instrument de "Dieu dans sa colère s'était choisi pour châtier".
Ensuite, l'Abbé Lemann explique que l'instrument de Dieu sera "l'oint", c'est-à-dire par un roi de droit divin. Il vise sans doute le Grand Monarque de la fin des temps.