Arianisme, apollinarisme, donatisme, priscillianisme, le quatrième siècle a été celui des grandes hérésies trinitaires, et des âpres luttes qu'elles provoquèrent dans l'Église. Avec clarté et relative concision l'auteur nous en rapporte les péripéties dans son deuxième tome de l'histoire des dogmes. Il le termine par la théologie de saint Augustin, et par sa confrontation avec le pélagianisme. C'est alors que, par réaction, l'évêque d'Hippone développe sa conception d'une prédestination absolue des hommes au salut, idée qui sera reprise mille deux cents ans plus tard par Jean Calvin. En conséquence, Augustin n'hésite pas à damner tous les enfants morts sans baptême, puisque leur sort ne dépend nullement d'une prévision de leurs mérites ou démérites, s'ils avaient vécu. Cependant, dans certains textes, le saint docteur exprime comme un doute... ses contemporains aussi ; doute qui se traduira bientôt par l'apparition du semi-pélagianisme, doctrine qui sera examinée dans le troisième et dernier tome. Cette numérisation ThéoTeX reprend le texte de 1924.