Plusieurs grands esprits ont affirmé très sérieusement que ce qui les intéressait le plus dans un journal, c’était les annonces. Opinion contestable, après tout, mais qui était et est encore celle de John Strobbins.
Le célèbre détective-cambrioleur a souvent coutume de dire que c’est grâce à la presse qu’il a eu l’idée de ses plus lucratives entreprises.
C’est pourquoi il lit toujours jusqu’à la dernière ligne les innombrables journaux auxquels, sous divers noms, il est abonné. Le plus souvent, c’est en pure perte. Mais John Strobbins ne s’en dépite pas. Il pense avec raison que si, sur mille journaux qu’il lit, un seul le met sur la piste d’une bonne… affaire, il n’a point perdu son temps.