La chaude nuit de fin août est tombée depuis un bon bout de temps. Les radios-réveils affichent 2h00 et la moitié des habitants n'a pas trouvé le sommeil, tandis que les autres ont été happés par un engourdissement agité.
"Salauds, dégueulasses !"
Ces mots, hurlés plus que prononcés, alertent les insomniaques, réveillent les presque endormis.
Ils vont pendant plusieurs semaines hanter les habitants de Valber, petit village de 287 âmes, et être objets d'échanges peu amènes, de mails, de propos, de peur et de suspicions, troublant au plus haut point ce bourg qui se veut tranquille depuis des siècles, ou presque.
Qui a poussé ces cris terribles ? Et surtout, pourquoi ?