Tel le phénix renaissant sans relâche de ses cendres, JRK, héros malgré lui, semble doté d'une inépuisable énergie qu'il consume en vies multiples. Professionnelle, sentimentale, publique, sociale ou privée, elles s'entrelacent car il regorge de ressources qu'il partage volontiers avec ses contemporains auxquels il mène la vie dure. Communicateur né il influence ses victimes au point de faire collaborer ses agresseurs avec Police et Gendarmerie pour mieux les enfermer dans la diabolique équation qui impose une gymnastique intense à son fan-club personnel essentiellement composé de femmes qu'il met en scène et valorise. Celles-ci, connaissances ou courtisanes, maîtresses ou traitresses, enquêtrices et collaboratrices ou tout bonnement amies se complaisent dans la volupté de plaire, ce qui ne rend pas la tâche de Primevère, jeune Capitaine de Police plus aisée dans les arcanes d'une intrigue à rebondissements entre la vie et ses risques. A chaque chapitre, il y en a tout de même quatre-vingts, se découvre un nouveau suspect ou un autre mobile.