La Déesse apparaît pour la première fois aux yeux de Mansour sous la forme d'une passante ordinaire. Il la reconnaît sur un bas-relief à moitié ruiné représentant Anahita, la grande déesse perse. Tout est dans son sourire. Ce pourrait être ce jeune modèle qui a servi au peintre Sandor. Ou bien cette employée dans le bureau d'un office du tourisme désert qui joue avec son smartphone. Allez savoir. Car la Déesse possède qui elle veut, quand elle veut, où elle veut. Peut-être est-il possédé lui-même. Allez savoir.
Ce roman est suivi de la nouvelle "Desseins éternels", qui partage le même cadre, les mêmes personnages et son thème principal, celui de la quête de l'amour éternel. C'est une version contemporaine du conte pour enfant où le héros, chevalier à ses heures perdues, se propose de délivrer la belle enfermée dans un donjon solitaire et de l'enlever sur son puissant destrier malgré l'exemple funeste de tous ses prédécesseurs ayant trouvé une mort brutale dans l'entreprise.