Le livre mystique de La Comédie humaine, l'oeuvre de prédilection de Balzac, celle où il a voulu lutter avec Goethe et Byron , où il a le mieux illustré ce conflit de la pensée et de la vie autour duquel s'organisent tous les drames des sociétés et des existences individuelles. Où est le soleil, là est la pensée, écrit-il ; où est le froid, là est le crétinisme, la longévité. La pensée, la volonté, la passion, l'amour font le sens de la vie mais en même temps la brûlent prématurément : naufrage ou non, la vieillesse est le privilège des imbéciles, et la pensée à l'état pur ne peut s'accomplir que dans la folie.