l'Allemagne du Kaiser Guillaume II s'apprête à déclarer la guerre à la France. Ses services secrets ont gangréné le Nord-Est de la France, de Nancy à Paris d'un réseau d'espions bien organisé et prêt, au moment voulu, à paralyser le pays pour permettre aux armées allemandes d'atteindre la capitale sans coup férir. Mais c'était compter sans Monique, son fils Gérard et Juliette sa fiancée. Et aussi François et toute la Colonne Infernale... qui résoudront, au dépens des Allemands, les mystères du « Faux-Nom » et du dossier H.
Oeuvre de guerre, écrite en 1916 et parue en feuilleton dans Le Matin, La Colonne infernale est indéniablement marquée par un patriotisme exacerbé et une germanophobie qui ne fait pas dans le détail. Mais c'est aussi un des premiers romans d'espionnage francophones où l'art de Gaston Leroux pour l'intrigue, les rebondissements et le mystère emporte son lecteur tout au long de ces huit cents pages.