Nietzsche, dans son Schopenhauer éducateur présente le pessimisme, qu'il défendait alors avec vigueur, comme une philosophie « contre notre temps » , ce siècle du progrès historique, scientifique et politique : « la fondation du nouvel Empire allemand serait le coup décisif et destructeur de toute espèce de philosophie "pessimiste" - il n'y a pas à en démordre. » p. 601 Le temps des nations est une époque bien trop optimiste dans le progrès de l'Humain. Il reproche en outre à ce temps-là d'avoir l'esprit davantage tourné vers les faits et donc vers le journalisme, la nouvelle philosophie, ce qu'aujourd'hui nous qualifierons de maladie de l'information ou de la communication : « toute philosophie qui croit qu'un événement politique est susceptible de différer, ou qui plus est de résoudre le problème de l'existence est une philosophie pour rire, une pseudo-philosophie. »