L’époque de la naissance du Roi de Rome à laquelle je suis parvenu dans Napoléon et sa famille m’a montré chez l’Empereur une transformation de sentiments dont il importait essentiellement de déterminer la cause et de suivre les effets. On ne pouvait penser qu’il s’agît d’une coïncidence fortuite ou d’une déviation passagère. La permanence du courant résulte d’une suite d’indications positives. La venue du Roi de Rome est bien la déterminante d’une série d’idées qui exercent sur la politique une action essentielle. Dès lors, cette action a dû être étudiée isolément, avec des procédés d’investigation minutieuse, car, faute de cet examen préalable, il serait impossible d’exposer, sous leur jour véritable, quels ont été les rapports de l’Empereur avec sa famille, de 1810 à 1821.