À l'âge de onze ans, Lorenza se retrouva emprisonnée avec sa mère au sein de plusieurs camps du sud-ouest de la France. Leur seul délit était d'avoir passé la frontière avec un groupe de réfugiés espagnols jugés indésirables par le gouvernement de Vichy. Après la mort de sa mère des suites d'une pneumonie, la Providence plaça Lorenza sous la protection d'Irena, une aimable polonaise grâce à qui elle bénéficiera de l'opportunité d'un changement impromptu.
Toute sa vie, Lorenza se trouvera confrontée à des épreuves. Son indéfectible foi en Dieu la préserva toutefois de la misère et de la déréliction. Celle-ci l'amena aussi à faire preuve d'abnégation face à une adversité cruelle bien souvent.
Ce récit, sous la forme d'un dialogue entre une grand-mère et sa petite-fille, narre l'histoire vraie d'une femme courageuse, intelligente et très philosophe.