«En 1870, je traversai le Palatinat en prisonnier: à une station du convoi, je me penche à la portière en murmurant: «Où sommes-nous?» Une voix me répond du dehors: «Dans le département «du Mont-Tonnerre!!!» C'était un membre de la Croix-Rouge de la région offrant ses services. À Mayence, accueil sympathique; on regrette manifestement notre défaite, le grand duc de Hesse-Cassel tout le premier. Il nous fait servir un repas et nous rend visite: souvenir français, influence persistante de chevalerie, que n'a pu étouffer la barbarie poméranienne!»
J.-J. Weiss a raconté que, visitant Trèves, en septembre 1871, il fut pris à partie par un petit homme courbé et cassé qui lui dit sur un ton de mépris: «Que sont donc devenus les Français pour s'être laissé battre par les Prussiens?--Mais, lui répliqua l'écrivain, estimez-vous si peu les Prussiens? Ne l'êtes-vous pas?--Oui, dit-il, sujet prussien; mais Trévirois et fils de Trévirois. Vous connaissez le proverbe: Où le Prussien a une fois p..., il ne pousse plus rien! Et puis, mon père a été soldat du grand Napoléon!»