La lumière est présente partout et jaillit toujours après les ténèbres « Post tenebras lux » a toujours existé... et a suscité de très nombreuses croyances païennes, monothéistes, dans tous les coins du monde, des peuplades les plus ou moins avancées scientifiquement. Elle est peut-être ce premier instant avant que tout commence. D'un point de vue scientifique, on parle du Big Bang. Dès lors plusieurs théories se présentent : notre univers en expansion doit avoir commencé par un Big Bang et la théorie des cordes (physique des trous noirs, cosmologie, physique des particules, physique nucléaire, physique de la matière condensée), qui se développe depuis une trentaine d'années permet de concevoir deux modèles cosmologiques le modèle pré Big Bang et le modèle ekpyrotique, décrivant un univers antérieur à celui-ci... Nous rêvons tous de découvrir cette mystérieuse énergie qui baignait l'espace primordial. Notre univers serait situé sur un trois-brane, un objet étendu en théorie des cordes.
Selon Saint-Augustin, le temps lui-même faisait partie de la création divine. Il n'y avait tout simplement pas d'avant. Poser le temps comme une notion évidente ne se peut que si l'on voit les effets du temps sinon on ne peut être certains de son existence, le temps n'existe que s'il y a naissance et mort. L'éternité, c'est peut-être la lumière, puisque la notion du temps est incertaine, tandis que la lumière est une certitude. « Dieu appela la lumière Jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, __un jour. » Le temps c'est aussi l'alternance nuit, jour. Mais avant cette alternance le temps n'existe pas, puisque Dieu-lumière n'avait encore rien créé... Sauf peut-être la licorne cosmique.
Ces différentes croyances sont bien à la source de paradoxes et n'ont cessé de nourrir les pensées philosophico-scientifiques.
Plus on recule dans le temps et plus les réflexions se présentent mystiques. Souvent elles évoquent l'étoile polaire, et l'accession au ciel par les chamans, car il existe plusieurs degrés d'univers ; mais moi pour parler de toi, je ne trouve de correspondances que dans la beauté de l'arc-en-ciel. Tu deviens lumière après lumière, nuit après nuit tout mon univers secret.
L'amour que je te porte est une théophanie, et dans cette lumière immense se dessine non pas notre passé mais notre avenir.