Dans ce monde de violence il est important d’offrir des réflexions qui peuvent être profondes, mais qui restent une porte douce : toujours donner. Être à l’écoute du monde et des hommes qui le peuplent. Écouter l’eau, savoir prendre son envol, savoir encore frissonner, savoir attendre, savoir se souvenir … de la première voix. Et conserver ses instants de bonheur, comme un bien précieux : un secret. Et faire de sa vie, le plus bel été. Et je crois en la force de celui qui ne craint pas la mort. Celui qui vit jusqu’à ces derniers jours, sachant que chaque jour est « aujourd’hui » : la conscience du temps, la conscience que l’homme peut laisser aux rivages de l’existence, des coquillages bercés depuis bien longtemps. Que son existence a un sens.
Respecter l’histoire de chacun, oui cela est possible, quand on connaît l’amour, la dimension de son amour, quand on se sent être et vivre une vie une joie pour aujourd’hui pour maintenant, et parfois refuser. Écrire la vie ?
Croire ?
« Croire c’est étant soi-même et voulant l’être, plonger en Dieu à travers sa propre transparence ». Sören Kierkegaard nous donne une définition de la croyance. Mais puisque tous les êtres humains sont transparents cette définition peut être considérée comme universelle, oecuménique, laissant transparaître une liberté de pensée, une raison d’exister, une nécessité de paraître, d’être de se faire connaître à la face du genre humain. Et ce n’est pas difficile, il suffit d’ouvrir son cœur et ses yeux. Il peut s’agir tout simplement d’un anachronisme puisque rendre universel l’humain, ce peut-être placer un personnage, dans une époque autre que l’époque à laquelle il appartient. Le rendre intemporel, l’inscrire au sein des générations jusqu’à aujourd’hui.