M'ouvrant d'autres cieux, j'ai renoncé au confort des octosyllabes de ma jeunesse, libérant ma plume des rythmes obligés du mètre, de la rime, de l'assonance contrainte pour me soumettre au carcan du pouvoir d'une souveraine libre prose.
Chaque vers s'offre en oblation à la pensée, exigeant ses propres compulsions dans une structure qui m'astreint à l'harmonie d'une partition atonale.
Que Laura Godinas trouve dans ces quelques lignes l'expression de ma reconnaissance puisqu'elle a bien voulu accepter de conjuguer sa créativité au calame de mes vélins.