Philaminte aime avant tout « le beau langage et les hautes sciences ». Elle dirige sa maison d'une main de fer avec le soutien de sa fille aînée, la prude Armande, et de sa belle-soeur, Bélise, demi-folle persuadée que chacun l'aime. Ce trio s'extasie devant Trissotin, le pédant trois fois sot. Ce nouveau Tartuffe convoite la dote d'Henriette, la cadette, qui lui préfère l'aimable Clitandre.
Dans sa dernière comédie en vers, Molière raille sans misogynie les « snobismes » de son époque. Le tort des femmes savantes n'est pas leur engouement pour la philosophie, mais leur préciosité ridicule et leur maniérisme affecté qui, encore aujourd'hui, continuent de nous faire rire tant il est vrai que ces défauts perdurent.