« ... Ce qui se passe dans ce pays civilisé, je dirais hautement civilisé, est effarant ! La révolution national-socialiste bat son plein, avec la suppression d'autres parties, liquidation de toute opposition, mépris de la culture et cet antisémitisme débridé.
... Chez nous, en France, les critiques sont nombreuses ; monsieur Hitler ne plaît guère. Cependant, quelques-uns approuvent ses actions sociales : sa soupe populaire, ses congés payés pour les travailleurs. La sécurité, l'ordre et la propreté règnent de nouveau, disent-ils. Il y a ceux qui applaudissent sa lutte implacable contre le bolchevisme, d'autres qui approuvent sa ferme volonté de perfectionner la race humaine.
Cela dit, les admirateurs de ce " monsieur " restent marginaux chez nous. En Allemagne, c'est tout le contraire ! Là-bas, le Führer est largement acclamé par son peuple. Ils le considèrent comme l'homme providentiel, et son régime comme une lueur
d'espoir. »
Le roman, dont l'action se déroule tout au long du vingtième siècle, s'inspire des gens et des faits réels. À travers les années et les pays, surgit un monde disparu, qui s'efface déjà de nos mémoires.