La théorie de la Lumière a été l’objet de mon enseignement dans le semestre d’hiver 1891-92 ; j’avais traité le même sujet quelques années auparavant dans des leçons qui ont été publiées par les soins de l’Association amicale des élèves et anciens élèves de la Faculté des sciences de Paris.
Mais en revenant, après quatre ans, à l’étude de l’Optique, j’ai eu à traiter un grand nombre de matières nouvelles que le défaut de temps m’avait autrefois contraint à laisser de côté. Je ne citerai que la théorie de Helmholtz, sur la dispersion dont je n’avais pu dire qu’un mot en passant.
D’autre part, dans cet intervalle, la science a progressé, et bien des points de vue se sont modifiés. C’est ainsi, par exemple, que la théorie électromagnétique de Maxwell a conquis une place qu’on lui contestait encore il y a quelques années. Il est difficile aujourd’hui de parler d’Optique en la passant sous silence.