Le théologien Edmund Venables a écrit à propos de Samuel : « La beauté parfaite de son enfance, la vigueur et la sagesse de son administration ; la dignité calme avec laquelle il cède aux demandes de son peuple et s'incline devant ce qu'il a reconnu pour la volonté de Dieu ; l'énergie qu'il déploie pour se plier à un régime nouveau contraire à ses sentiments personnels et à ses convictions les plus chères ; son empressement à s'oublier ; sa chaude affection pour le jeune monarque qui vient le supplanter dans la faveur populaire ; sa douleur profonde après les chutes répétées de celui qu'il avait contribué à élever jusqu'à sa haute position ; sa résistance prolongée avant d'accepter comme définitive la déchéance de Saül et de la sceller par l'onction de son successeur... tous ces traits se réunissent pour nous peindre une image d'un charme et d'un attrait peu ordinaires. Notre esprit la contemple avec une satisfaction plus complète que bien des héros de l'économie des patriarches. » C'est cette figure que Edouard Barde fait revivre devant nous, le premier des prophètes, et un modèle pour tous les temps. Notre numérisation ThéoTeX reproduit le texte de 1892.