"Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition"
Montaigne
Les poèmes de ce recueil en témoignent...
Son titre aussi.
Pas d'originalité dans les thèmes d'inspiration.
Ils chantent la Vie, pleurent la mort -de l'innocence, du corps-, confessent l'imperfection de l'homme tout en le respectant.
Sans souci de plaire ou de déplaire...
Ils le font d'une plume sincère, d'une encre qui se voudrait bleue mais qui est trop souvent noire...
La prosodie est globalement classique, mais il n'y a pas (ou peu) de ponctuation. Comme si l'aspect épuré d'un poème ainsi dénudé était un reflet de pureté.
Sans accessoire superflu...
Ce recueil est le fruit d'une année d'écriture.
La poésie est l'oxygène de l'auteur qui se définit tout simplement comme n'étant qu'un homme, convaincu qu'il n'y a ni sous-homme, ni surhomme, mais qu'une Humaine condition...