Ce maussade matin de mars, quand j’entrai dans son bureau, Mme Lachaud m’accueillit par ces mots :
– Préparez vos valises pour partir demain matin, Marie-Marthe.
– Mes valises ? C’est pour un temps assez long, sans doute ?
– Oui, je le pense, d’après ce que m’a dit le docteur Guyon-Latour.
Et elle m’expliqua qu’il s’agissait d’une jeune fille amenée par son médecin à Clermont afin de consulter cet excellent praticien. Guyon-Latour avait prescrit un traitement assez compliqué, que pouvait seule appliquer une infirmière expérimentée.