"Une photo de moi, enfant, nu, projetée sur un écran géant devant tout le monde."
Voilà l'image instantanément envoyée par mon cerveau reptilien à l'évocation du mot mariage. Puis vient un discours de mon père, de mon beau-père, du père de mon père, du père de mon beau-père. Un monde à part. Un monde "où la terre serait ronde, où la lune serait blonde". Un monde dans lequel certains invités font un chèque vacances de 12,50 euro parce "qu'on ne les connaît pas si bien que ça non plus". Un monde dans lequel personne n'écoute de bossa nova puisque personne n'écoute de bossa nova.
"On fait ce qu'on peut avec ce qu'on est" nous embarque au sein du cheminement intérieur d'un jeune homme de 24 ans immature, bien forcé malgré lui de devoir trouver des réponses d'adultes.
C'est avec humour, mélancolie, absurdité, et sincérité, que nous l'accompagnons au travers de son questionnement jusqu'à son mariage, la veille du confinement.