Au printemps, à mesure que la forêt se couvre de feuilles, Jean, jeune garde forestier, découvre la puissante lutte que se livrent les forces de vie et de mort. Au fil des saisons, son métier évolue et l'homme des bois d'hier, aujourd'hui à la retraite, est sidéré de voir la sylviculture moderne s'abreuver de nouvelles connaissances environnementales pour piller la forêt en toute impunité alors que la gestion sylvicole sommaire de ses débuts était de nature conservatrice. Face à l'intérêt financier qui réduit l'arbre à un tas de planches malgré l'apport des sciences écologiques, ne faut-il pas faire surgir ce besoin de sauvage qu'éprouve tout homme qui veut retrouver une âme de poète ?