Après son retour aux sources : sept mois de Drôle de guerre au chef-lieu, ponctués par la mort brutale de Joseph, son père, Louis est démobilisé. Dans ce 14e tome, second de la 4e Époque, il retrouve le bureau et découvre Paris avec des uniformes vert-de-gris dans les rues et des queues devant les magasins d'alimentation. Plus de vélo, son "tank" s'est envolé, confisqué à un emprunteur indélicat sur la route de l'exode. Chaleureuses retrouvailles avec Flora, son premier amour (tomes 8 & 9), autour d'un dîner en famille. Mort de Berthe, sa vieille maîtresse (tome 10), le dernier pan de son passé, après Louise, disparaît.
Du côté matrimonial, les choses s'accélèrent, sur fond de "recensement" des Juifs, d' "Ordre nouveau", puis d'annonce officielle de l'entrée du pays dans la "Collaboration". Quelques péripéties liées au contrat de mariage dépassées, la cérémonie a lieu début décembre, en présence de Mme Rousset mère, dans la mairie et l'église mêmes de son union avec Louise. Bénéfice net : 20 000 francs en liquide - plus d'une année de son traitement -, et 120 000 francs en titres, qu'il met sur son compte au Crédit Lyonnais. À défaut d'être riche - il faudra pour cela attendre les "espérances" -, Louis est enfin libéré des soucis d'argent.
Il sait déjà qu'avec une épouse matérialiste, pointilleuse, uniquement préoccupée de détails pratiques, ce ne sera pas l'amour fou. Mais nécessité fait loi. Ces limitations, qui le stimuleraient plutôt dans son éternelle quête de la femme - et justement, une nommée Nadine, une relation d'Henriette, pointe à l'horizon... -, ne l'empêcheront pas d'engendrer, un garçon qu'elle mettra au monde en pleine "rafle du Vél d'Hiv".