Après les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (N.T.I.C.), les technoprophètes nous promettent une quatrième révolution : vivre plus de 125 ans ou développer une intelligence artificielle supérieur à celle de l'Homme! Ces rêves de sciences fiction sont désormais envisageables dans les prochaines décennies.
S'agit-il d'une communication tapageuse de la part de sociétés internet en quête de nouveaux marchés? N'est-ce-que le produit d'une utopie transhumaniste? Ou simplement le constat que le monde de la santé rentre dans une nouvelle ère?
Rythmé par les innovations thérapeutiques pendant plus de quarante ans, le secteur de la santé a commencé une transformation sans précédent depuis une quinzaine d'années avec les Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives (N.B.I.C.).
La convergence de ces disciplines et la dynamique qu'elles entretiennent entre elles préfigurent des changements irréversibles pour les usagers et tous les acteurs du système de santé.
Les N.B.I.C. bousculent déjà les pratiques des professionnels et des industriels de la santé. L'émergence du "Big data" et d'une médecine des 4P sont des réalités toutes proches et déjà expérimentées dans de nombreux pays.
Ces réflexions, Alexandre JACQUES, les développe dans "Technosciences et Responsabilités en santé". Il s'agit d'une investigation sur les incidences des technosciences sur notre système de santé. A travers des exemples concrets et des recherches documentaires solides, l'auteur développe plusieurs thèses innovantes sur les responsabilités des acteurs du système de santé. Il explore comment ce système pourra se transformer pour garantir encore à nos concitoyens un équilibre fragile entre libertés individuelles et responsabilité sociétale.
"Technosciences et Responsabilités en santé" est un ouvrage qui, dans un style épuré, va permettre aux lecteurs de participer au débat sur la place des technosciences sur le monde de la santé.
L'ouvrage est préfacé par le Professeur Jean-Luc HAROUSSEAU, Président de la Haute Autorité de la Santé de 2011 à 2016.