Quand elle entre au quotidien La République, au début des années 1990, Marie se forme au métier de journaliste avec enthousiasme. Au fil du temps la notion de rendement prévalant, le management se fait de plus en plus autoritaire.
Un jour de 2012, Marie voit son poste de journaliste supprimé, sans préavis ni explications. Bien que la direction lui ait promis un nouveau poste, les semaines et les mois passent sans que rien ne bouge. Isolement, silence et mise au placard s'éternisent jusqu'à ce que, Marie, au bout du rouleau, avale une boite d'anxiolytiques. Elle comprend alors que pour sortir de ce cauchemar, elle doit se battre.
C'est ainsi qu'elle décide d'attaquer son employeur en justice. Elle a maintenant un objectif : obtenir reconnaissance et réparation de sa maltraitance. La justice la déboute en première instance, mais, soutenue par son indéfectible avocate elle fait appel.
Pendant quatre ans, s'engage une bataille juridique acharnée, ponctuée d'attente, de souffrances, de solitude, lutte qui laissera Marie épuisée, sa santé très détériorée.
Mais sa patiente et sa détermination seront les plus fortes, Marie l'emporte la justice lui rend raison. Finalement, au delà de sa propre histoire, Marie va aussi gagner pour tous ceux et toutes celles qui, comme elle, subissent la même violence