Aristide Rougon, surnommé Saccard, met tout en oeuvre pour créer sa propre banque : la Banque Universelle. Assoiffé d'ascension sociale, il se prend à son propre jeu et succombe à l'appât du gain. Il entraîne connaissances, maîtresses, politiques et presse dans son aventure depuis la création de son entreprise jusqu'à sa perte fracassante. C'est le Zola naturaliste qui décrit, dans ce 18e volet des Rougon-Macquart, la société du Second empire et les sphères de l'élite financière. L'argent fait tourner les têtes car il amène tout et son contraire : succès et faillite, bonheur et malheur, bénéfices et dettes.