La vie de Camille est tellement étriquée qu'il a du mal à s'imaginer un avenir lorsqu'il traîne dans son quartier pavillonnaire d'une lointaine banlieue.
Son unique famille c'est sa bande de potes, véritable béquille et parenthèse enchantée. Des moqueries et des insultes pour se montrer combien ils sont soudés et pour tuer cet ennui commun.
Mais s'il aime ses amis, il déteste ses parents qui l'ont toujours délaissé. Sa rancoeur face à leur abandon deviendra une soif obsessionnelle de vengeance qu'il faudra assouvir.
A l'innocence quotidienne d'une jeunesse désoeuvrée vient s'entrechoquer toute la violence des sentiments confus.
Ce roman, Madame Pissenlit, est aussi léger que tragique.