Depuis Théodora et Marozia jusqu’à Lucrèce Borgia et Olimpia, on voit avec stupeur des princesses de l’Église, d’ambitieuses dévotes, qu’on pourrait appeler enragées, dont la beauté, les charmes opulents et les séductions profanes font du Vatican un capharnaüm, de la papauté et des hauts dignitaires de l’Église un jouet de leurs caprices.
En vain Grégoire VII, le pape dictateur, en instituant le célibat, tonna-t-il contre les débauches de son clergé, essaya-t-il de porter le fer rouge au sein de cette corruption, et de disperser la légion de courtisanes qui vivaient de l’autel. Le moyen était mauvais, car on ne réussit pas à moraliser en dehors de l’atmosphère fortifiante de la famille. Et l’Église catholique s’est mise à la fois hors la famille, hors le progrès, hors l’humanité.