Le hasard ou quelque dieu bienfaisant. à moins que ce ne soit simplement le jeu des hiérarchies universitaires, donne au professeur Bergeret une chaire à Paris.
Les rêves de M.Beqrgeret se sont réalisés. Il a gagné la considération de ses pairs et obtenu sa nomination à la Sorbonne. Il s'installe à Paris. La République est encore divisée par l'affaire Dreyfus, affaiblie par le scandale de Panama et agitée par les complots royalistes. Avec sa sérénité coutumière, le sage universitaire traverse cette période fiévreuse en rêvant d'une Cité idéale où l'extinction du paupérisme et l'abolition de la propriété ramèneraient l'âge d'or. En attendant ces temps hypothétiques, il faut se contenter du spectacle éblouissant et dérisoire de cette " Belle Epoque " qu s'achève dans des flonflons de kermesse. L'Exposition universelle a commencé. Les foules se rendent à Longchamp pour acclamer l'armée française. Es français n'ont jamais eu de goût durable pour la tragédie.