C'était l'été, on a bien profité, on s'est bien amusés, bonne continuation rentre bien. Il n'a jamais été question d'avenir. Les histoires de vacances, c'est une douce illusion, une fenêtre ouverte sur le champ des possibles qui ne montre que l'idéal : une histoire brève, intense sans place pour les disputes, la médiocrité du quotidien, l'insidieuse routine, le prosaïsme de la vie à deux.
J'ai tout gâché par péché d'orgueil, je me suis enfoncée dans l'addiction des illusions que l'on renvoie sur un profil Facebook. Je suis apparue vaine, futile, frivole, joyeuse dans des plaisirs éphémères alors que je mourais à petit feu, attendant d'être sauvée tout en renvoyant l'exact message inverse. Je vais bien, pas besoin de toi.
Une histoire d'amour, peut-être. Une histoire d'ego, certainement. Jeanne mettra tout en oeuvre pour retrouver Robin, dix ans après leur idylle dans le Bassin d'Arcachon. Pour le meilleur et pour le pire.